lundi 7 décembre 2009

ALICE IN WONDERLAND PAR TIM BURTON


Alice Liddell, six ans, déguisée en mendiante et photographiée en 1858 par Lewis Carroll


Le 7 avril prochain sortira en France le nouveau film de Tim Burton et pas n’importe lequel : l’adaptation au cinéma d’Alice au pays des merveilles distribué par les studios Disney. On a tous déjà vu au moins un film de ce réalisateur américain, baigné dans l’univers inquiétant de l’écrivain Edgar Allan Poe et véritable virtuose du genre fantastique. (Déjà petit, Tim Burton, qui avait un don pour le dessin, s’amusait à terroriser l’enfant de ses voisins en lui faisant croire que les extraterrestres allaient envahir la planète !). L’empreinte de Tim Burton ? Mettre en scène des personnages marginaux : Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice, Edward aux mains d’argent, Charlie et la chocolaterie ou encore Sweeney Todd : Le Diabolique barbier de Fleet Street.

Mais avant que je vous balance des photos du film et la bande annonce, resituons l’œuvre originale de l’écrivain britannique Charles Lutwidge Dodgson (1832 – 1898), plus connu sous le nom de Lewis Carroll.

-L’origine de l’œuvre : C. L. Dodgson habitait à Oxford où, en plus d’être écrivain, il enseignait les mathématiques au Christ Church College et s’adonnait à sa passion, la photographie. Rapidement, C. L. Dodgson fait la rencontre de la famille Liddell : il donne des cours particuliers de mathématiques au fils aîné, prend en photos les enfants (dont Alice Liddell), les dessine ou encore fait régulièrement des balades en barque avec eux, tout en leur comptant des histoires. Selon Alice Liddell : « Il semblait avoir une réserve inépuisable d’histoires fantastiques, qu’il inventait au fur et à mesure ». C. L. Dodgson est littéralement fasciné par la petite Alice, alors âgée de dix ans, (certains n’hésitent pas à parler de pédophilie) et c’est au cours d’une promenade en barque sur la Tamise, le 4 juillet 1862, qu’il invente pour elle l’histoire d’Alice aux pays des merveilles. Alice, séduite par le récit, lui demande de le mettre sur papier afin de lui offrir. C’est ce qu’il fait deux ans après, pour Noël. Tout s’enchaine rapidement pour lui : un an après, en 1865, il décide de publier Alice’s Adventures in Wonderland et dès le début, son ouvrage connaît un véritable succès, toujours d’actualité.

-L’histoire : Alice s’ennuie à côté de sa sœur qui lit un livre « sans image, ni dialogue ». Elle ne comprend pas l'intérêt qu'il y a à lire ce genre de livres. Mais voilà qu’un lapin blanc aux yeux roses passe près d’elle en courant. Elle ne s’en étonne pas, même quand ce lapin sort de sa redingote rouge une montre et s’écrit : « Je suis en retard ! En retard ! En retard ! ». Afin de rompre son ennui, Alice décide de le suivre dans son terrier : elle fait alors une chute presque interminable qui l’emmène dans un monde totalement psychédélique …


Pour le casting :

Alice (Mia Wasikowska) : Actrice australienne tout juste âgée de vingt ans. Son nom ne vous dit rien ? Normal, elle n'est pas encore connue du grand public.

Le chapelier fou (Johnny Depp) et la Reine Rouge (Helena Bonham Carter, l'épouse de Tim Burton).

La Reine Blanche (Anne Hathaway).

Tweedledee et Tweedledum (Matt Lucas, un des deux acolytes de la série nationalement connue en Grande Bretagne, Little Britain).

Mais encore Michael Sheen dans le rôle du lapin blanc (Frost dans Frost/ Nixon, l’heure de vérité ou Tony Blair dans The Queen) ou Alan Rickman dans celui de la chenille (Le professeur Severus Rogue dans les Harry Potter).


La bande annonce (VO) en attendant le 7 avril prochain, c’est juste ici :


M.

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